samedi 30 avril 2016

Héritage et précaution

Nous propageons tous la culture, par la parole, l’écriture, le simple bavardage. Sans cette propagation pas de richesse, pas d’amélioration technique. Touchez-vous des subsides pour ce travail? Non. Nous sommes tous héritiers des inventions anciennes, comme le feu, la roue, le papier, le verre, les outils de toutes sortes, etc. Touchez-vous des subsides sur cet héritage? Non. N’avons-nous donc pas tous été obligés d’exister? Nos parents nous ont-ils assurés avant notre mise au monde? Non. Nos parents ont-ils établi un contrat natal avant de nous imposer d’exister? Non. Nos parents se sont-ils plus intéressés à leur propre envie de procréer qu’à leur futur enfant, qui n’a évidemment pas demandé à exister? Sera-t-il dédommagé cet enfant s’il nait handicapé? Une fois que la souffrance est créée, comment la défaire?

Droit de handicaper

Se reproduire, c’est faire une copie de soi-même. Vous ne pouvez pas prétendre vous reproduire, vous regarder dans une glace, et savoir pertinemment que l’être que vous fabriquez à l’aveugle naitra éventuellement handicapé. Êtes-vous handicapé? En vous reproduisant espérez-vous fabriquer un être aussi handicapé que vous, si vous l’êtes déjà? Que vous soyez handicapé ou pas, de quel droit prenez-vous le risque de fabriquer un handicapé de naissance, ou plus tard si vous avez quelques mixtures génétiques fortuitement malencontreuses avec votre conjoint?

Raison de l’existence

Il n’y a aucune « raison » à l’existence humaine du point de vue de l’univers, il s’agit juste d’un mécanisme, s’il y en avait une d’un point de vue « créationniste », elle serait celle d’un esclavagiste, d’un autocrate qui décide de l’existence de la Vie donc de la nôtre pour son plaisir, son service.

Message aux handicapés de naissance

La vie n’a aucune utilité quand « on » n’existe pas. Elle n’est utile qu’à ceux qui existent. Ceux qui existent fabriquent des existences pour leur service, uniquement pour leur service, et certainement pas pour l’utilité de ceux qui n’existent pas. Or personne ne maitrise la fabrication d’une existence faite à l’aveugle. Fabriquer une existence est risqué pour la mère qui peut en mourir ou en subir une pathologie handicapante, mais ce n’est pas le problème le plus grave. Car en fabriquant une existence on risque infiniment plus sur le dos de la personne que l’on fabrique pour son propre service, sans autre raison que son propre service (ou son simple désir animal). Mais cet enfant fabriqué est une personne à qui l’on impose d’exister dans un monde belliqueux, insane, stupide, et tellement absurde. Sans compter que la loterie de la vie peut vous agrémenter d’un corps débile, d’un intellect débile. Comment dédommager une personne contrainte d’exister, et contrainte d’exister avec un handicap plus ou moins grave? Quand une existence souffre par la faute de son géniteur qui lui a imposé d’exister pour son service, comment défaire la souffrance? Comment dédommager une personne, un égal, à qui l’on propose cette existence qu’il ne pourra vivre que dans la souffrance au lieu d’avoir une belle vie qui lui est due en toute moralité, en toute éthique? Donc je continuerai de transmettre ce message. J’espère que des associations de handicapés s’en empareront.

vendredi 29 avril 2016

Dédommagement pour handicap de naissance

Vous qui subissez un handicap de naissance, vous a-t-on dédommagé des erreurs de fabrication dont vous êtes victimes, et du fait que vous ne pourrez même pas mener une vie normale, alors qu’il n’était pas utile de vous contraindre à exister et encore moins dans cet état ? Réclamez vos droits !

Le cadeau de la vie

Si la Vie était un cadeau, il ne serait pas nécessaire de l’acheter au quotidien. La Vie est un cadeau uniquement pour ceux qui se l’offrent, les parents qui fabriquent la personne et la société encore plus heureuse d’acquérir à bon prix un larbin supplémentaire, mais quand on peut en mourir est-ce que c’est toujours un cadeau ? Est-ce que la future mère se fait un cadeau en risquant sa vie ? Les seuls qui reçoivent un cadeau sans payer bien cher sont le futur père et ses associés.

IVG masculine et féminine

L’acceptation sociale de l’avortement, c’est la reconnaissance de l’erreur sexuelle. Les humains ont le droit de se tromper même quand ils font un acte qui ressemble à de la procréation, pur plaisir sexuel, mais qui n’en est pas un. Le droit à l’avortement reconnait qu’une femme et un homme peuvent ne pas vouloir procréer tout en pratiquant l’acte sexuel, et qu’un oubli de protection ne contraint pas l’un et l’autre à reconnaitre l’enfant conçu. L’homme comme la femme peut avorter.

Imposer la liberté

Nos parents sont « libres de nous obliger » d’exister selon la société, qui les y incite d’ailleurs fortement, cette même société disant aux nouveaux arrivants qu’ils sont nés libres et égaux en droits (j’ai la vague impression qu’il y a un paradoxe dans cette suite pourtant très courte de mots. Qu’en pensez-vous ?) alors que dans les bras de nos parents nous sommes de purs objets enregistreurs (caméras/yeux et micros/oreilles) à leur service. Il faut dire que la société en tire d’énormes bénéfices puisque le monde humain étant fait comme il l’est, c’est-à-dire très encombré de nos associés qui occupent la planète, il est devenu quasiment impossible de vivre sans être contraint de travailler pour acheter son corps, donc sa nourriture et son eau, quotidiennement, ce qui est, bien entendu, une hypocrisie sociale et parentale totalement immonde, mais comme ils s’arrangent pour imprégner la culture de soumission aux coutumes chez les nouveaux arrivants, ces derniers sont encore très peu à se rendre compte du subterfuge. Or, être contraint de travailler pour vivre s’appelle de l’esclavage, même si l’on vous affirme très aimablement que vous pouvez aller voir ailleurs comment ça se passe, rien ne vous retenant dans votre patrie initiale désignée d’office.

jeudi 28 avril 2016

Défenseur des Droits

Tous ceux qui défendent ou luttent pour la Liberté et le Droit ne peuvent admettre qu’une personne, qui se réclame de ces droits et libertés, soit « libre d’imposer » l’existence à une autre intelligence, sensible, consciente, et encore moins de l’imposer sans maitriser quoi que ce soit dans la fabrication d’un être qui pourrait aussi bien naitre handicapé physique ou mental, que d’avoir une vie de misère dans un monde belliqueux.

Liberté de procréer

La liberté de profiter de la vie s’arrête si cette liberté nuit à autrui. Et particulièrement, si vous fabriquez librement un enfant avec un fort potentiel de souffrance ou de handicap, vous êtes une criminelle, car ces risques sont corrélés à cet acte et parfaitement connus de vous.

mercredi 27 avril 2016

Adoption

Madame désire adopter un bébé. Les conditions d’adoption sont les suivantes : madame doit aller chercher ce bébé qui vit inconsciemment dans un total bienêtre sur une ile paradisiaque. Les chances que madame meurt pendant ce voyage aller-retour de neuf mois est de cinq pour mille, quant au bébé il a dix pour cent de risque d’en revenir handicapé physiquement ou mentalement, et cinquante pour cent supplémentaires de développer une maladie due à une déficience génétique au cours de sa vie. Les deux questions à madame sont les suivantes : Le risque pour vous madame en vaut-il la chandelle ? Et surtout, allez-vous oser faire courir ce risque inutile pour bébé qui ne demande absolument pas à être adopté, et encore moins à échanger son bienêtre contre votre enfer ? Cette image est l’équivalent de la procréation habituelle d’un bébé par une française.

Question d’un chérubin

Suppose qu’avant de concevoir ton chérubin l’idée de ce séraphin se manifeste à toi par quelques questions :

Est-ce que tu me garantis une belle vie?
Est-ce que tu me garantis une intelligence brillante?
Est-ce que tu me garantis un corps parfaitement sain et fort?
Est-ce que tu me garantis que je n’aurais aucun ennemi?
Est-ce que tu me garantis que je n’aurais pas à acheter mon corps?
Est-ce que tu me garantis une planète saine?
Etc.
Est-ce que tu me garantis que toutes ces garanties seront conformes tout au long de ma très très longue vie?

Que répondez-vous, Madame, Monsieur? Que réponds-tu Société?
La seule réponse possible est : nee, jo, nein, naï, no, laa, votch, xeyir, nee, non…, à chacune des questions.

Maintenant que tu as créé ma souffrance comment la défais-tu ? Murmure l’innocent angelot.

mardi 26 avril 2016

Quiétude

Pour ne pas déranger la quiétude des quelque 7 milliards d’humains existants, on va fabriquer des centaines de milliards de malheureux que ces 7 milliards vont produire. Pour ne pas déranger la quiétude des mères, laissons-les créer stupidement d’autres mères dont on ne devra pas déranger la quiétude pour qu’elles puissent enfanter en toute quiétude, etc. Il ne faut pas déranger la quiétude des centaines de milliers de femmes enceintes aujourd’hui parce qu’elles vont accoucher toute la journée partout dans le monde, et ce de façon continue, mais demain également il y aura des femmes qui vont accoucher, et le surlendemain et toujours un petit peu plus au cours des mois et des années. Quand donc faut-il les faire réfléchir ces gentilles mamans dont il ne faut pas déranger la quiétude ?

lundi 25 avril 2016

Dommages collatéraux

Un crime conscient et perpétré jour après jour par une humanité qui se prétend intelligente est un crime contre sa propre humanité. Ce crime est la procréation quotidienne d’un pourcentage (des dizaines de milliers quotidiennement) toujours constant, donc parfaitement prévu, de bébés handicapés. La volonté de handicaper chaque individu n’est certes pas revendiquée, mais la constance de ce handicap général et la conscience de ce malheur infligé à des êtres humains qui n’ont même pas demandé à exister en font un abominable crime de cette supposée intelligence que les humains revendiquent. La surpopulation du malheur, le « sur-malheur », est un véritable crime contre l’humanité. Les bébés, même handicapés, sont des personnes. Comment allez-vous compenser, réparer, ce handicap monstrueux que vous leur accordez très facilement, très légèrement, pour fabriquer votre armée de guerriers de la vie contre la vie ? Ces bébés que vous bombardez avant même qu’ils mettent le nez hors des cuisses de leur mère ! Ne sont-ils donc pour vous que des dommages collatéraux?

Pauvres femmes!

L’enfant sert de violon d’Ingres aux mères "martyres", qui, sans cette occupation "vertueuse" qu’elles se sont donnée par "sacrifice", ne saurait que faire dans leurs vies.

Moi l'automate

Notre cerveau fonctionne tout aussi automatiquement en réagissant au monde intérieur et extérieur que n’importe quel autre organe du corps, par exemple la peau. Où est donc planqué mon libre arbitre dans tous ces automatismes? Mystère!

Droit et Pouvoir

Quand une personne a le droit, mais pas le pouvoir d’exercer ce droit, c’est comme si le droit était refusé à la personne. C’est ce qui se produit avec un handicapé de naissance. Comment répare-t-on ce refus d’exercer son droit à cette personne handicapée ? Comment le dédommage-t-on de ne pouvoir exercer les droits pourtant accordés par les Droits de l’homme à toute personne de façon égale ?

Réaliste et rationaliste

Quand on désire lancer la fabrication d’une existence, il ne s’agit pas d’être optimiste, il s’agit d’être réaliste et rationaliste. On ne peut pas se dire que l’enfant aura une chance sur deux d’avoir un QI ou un QP (Quotient Physique) supérieur à 100, que l’enfant aura une chance sur deux de ne pas naitre handicapé, une chance sur deux d’être un garçon (si c’est une chance), une chance sur deux d’avoir une maladie génétique qui se déclarera le plus tard possible, etc. On ne peut pas se permettre d’être optimiste sur la tête d’une personne qu’on oblige à exister, on ne peut qu’être rationaliste et éviter ce que l’on ne voudrait pas pour soi-même. On ne fait pas d’enfant.

Prétexte de la pérennité

Le prétexte de faire des enfants pour la pérennité de la société considère que l’enfant est fait pour servir la société, donc est un esclave de fait. Or quand l’enfant atteint sa majorité la société lui accorde une totale liberté de servir ou pas en s’intégrant ou non au système, c’est-à-dire de travailler, de consommer, et donc de payer impôts et taxes qui font le fonctionnement du système, sans compter la participation aux diverses associations publiques ou privées, religieuses ou laïques qui font le tissu social. Pour ne pas servir le pays, il suffit de ne pas travailler (SDF ou parasite), d’immigrer, ou encore d’être un voleur (selon le sens social, car on ne vole pas la vie qui est due par les parents et la société). Comment peut-on expliquer cette fabrication d’une existence pour servir tout en prétendant que l’être est libre à sa majorité de ne pas servir? Simplement parce que l’immense majorité des gens ne se posent pas cette question, et que par mimétisme ils vont s’intégrer à la société et ajouter naturellement leur travail au mécanisme social commun comme une fourmi dans une fourmilière. C’est la moyenne du fonctionnement qui fait la société. Les parasites du système étant traités de diverses manières selon les cas.

Puisqu'il n'y a qu'une vraie religion

Pour ce qui concerne n’importe quel croyant, on se demande ce que les autres religions lui ont fait pour qu’il leur fasse la guerre puisque les autres religions sont fausses selon lui. À moins qu’il n’ait parfaitement compris que cette multiplicité des religions rend sa propre religion aussi absurde que les autres, le moyen de démontrer le non-sens des autres religions étant le même que celui servant à démontrer l’absurdité de la sienne. Si les autres religions sont fausses qu’est-ce que cela vous fait que l’on prie "Rien" et que l’on invoque "Rien", que l’on construise des temples à "Rien" ? Le problème est bien entendu lorsque les autres veulent vous imposer d’adorer "Rien"…

Faire un bébé est un crime

Faire un bébé est un crime en soi, du pur esclavagisme. Le faire à l’aveugle sans maitriser sa fabrication est un crime supplémentaire. L’installer dans ce monde belliqueux et malsain est encore plus criminel. Tout ça, si vous êtes une personne de Droit bien entendu, ce qui s’applique à vous s’applique également à cette personne que vous désirez fabriquer, mais en tant qu’animal vous n’êtes qu’une machine sans aucun état d’âme, et dans ce cas faites comme mal vous semble.

Deux choses à savoir

Vous avez deux choses à savoir à propos de vos parents, la première c’est que ce sont les criminels qui vous ont imposé d’exister avec votre corps, votre intellect, dans ce monde malsain et belliqueux, la seconde c’est la réponse à la question suivante : ont-ils tenté de vous dédommager de cette vie qu’ils vous ont imposée, ou vous ont-ils simplement fabriqué et déposé dans ce monde comme de vulgaires animaux sont capables de le faire, en prétextant que vous devez réaliser votre vie par vous-mêmes, quelles que soient les raisons invoquées d’ailleurs (religieuses ou autres) ?

Remerciement

Pourquoi devrais-je remercier quiconque de m’avoir fabriqué tel que je suis, c’est-à-dire fragile, susceptible de souffrir encore et encore, toujours affamé, toujours assoiffé, mentalement instable, manquant de connaissance et de jugement, et mortel ? Pourquoi devrais-je remercier quiconque de m’avoir installé dans ce monde malsain, belliqueux, violent ? Pourquoi devrais-je remercier quiconque de m’avoir fabriqué incomplet à tel point que je doive quotidiennement acheter mon corps ? Pourquoi devrais-je trouver la Vie belle dans ce contexte ?

Le paradis

Avant que vous ne me contraigniez à exister c’était le paradis, mon inexistence s’écoulait en toute félicité, maintenant je dois subir l’esclavage de ce corps misérable, ces parents débiles, cette société belliqueuse, cette vie risquée et incertaine, et je dois acheter ma survie quotidiennement, et je dois mourir pour retrouver le paradis dont vous m’avez privé ! et vous me proposez l’enfer si je me conduis mal avec vous ! Mais j’ai toutes les raisons et tous les droits de vous rendre au centuple ce cadeau empoisonné que vous m’avez imposé que je n'ai pas désiré !