mardi 31 mai 2016

Pouvoir de souffrance d’une mère sur son bébé

Il est temps de faire cesser le pouvoir de vie, de misère, de malheur, de souffrance et de mort d’une personne sur une autre, celle d’une mère sur son bébé, qui ne lui appartient pas et qui est notre associé. Il est temps d’autoriser la juste et éthique loi du talion des enfants sur les parents.

Preuve de l’inexistence des dieux

Existence et intelligence sont antinomiques. Il n’y a donc pas de dieu, CQFD.

Naitre aveugle ou sourd

Si votre enfant nait aveugle ou sourd, c’est parce que vous l’avez rendu ainsi dans votre ventre, madame, vous en êtes responsable au même titre que celui qui boit avant de conduire est responsable des accidents qu’il pourrait commettre devant la loi et devant sa propre moralité. Vous saviez que naitre sourd ou aveugle était une éventualité, mais vous l’avez procréé quand même. Vous avez mis en route sa construction dans votre ventre en toute connaissance des causes et des effets sur votre bébé, cette personne qui n’est pas vous, qui ne vous appartient pas, malgré les risques qu’il encourait, alors que créer une existence n’est une obligation pour personne. Vous avez créé un être souffrant, défaites la souffrance, le pouvez-vous ?

Le fils de l’homme

La société a été modifiée culturellement sur toute la surface de la Terre par les outils que nous avons créés. Les humains seront encore transformés par les outils à venir. Le prochain outil qui transformera radicalement la société intellectuellement, « spirituellement », et individuellement le monde sera la robotique. Ces robots seront d’une puissance physique et intellectuelle telle qu’à côté les humains se sentiront comme des fourmis, nous nous sentirons d’une immense connerie face à eux. Les robots n’ont à priori aucune limite de taille ni de durée…

lundi 30 mai 2016

Maman Frankenstein

Toutes les mères sont des docteurs Frankenstein, leur laboratoire, c’est leur ventre, c’est un laboratoire où tout ce qui se passe est hors de leur vue, le seul pouvoir qu’elles ont, c’est le choix des briques qu’elles apportent en s’alimentant. Le bébé monstre est fabriqué avec des outils qui ne sont absolument pas maitrisés, le montage est fortement aléatoire. Le résultat est souvent loupé, le petit monstre naitra avec des handicaps que maman tentera de lui faire oublier, et jamais elle n’avouera qu’elle est entièrement responsable du lancement de cette opération de procréation qu’elle n’a jamais contrôlé.

GPA

Quand l’enfant d’une GPA nait handicapé, est-ce que les parents « adoptifs » acceptent l’enfant ? Car si la GPA est différente d’une adoption, si c’est une procréation pour soi par autrui, alors l’enfant doit être accepté ou abandonné sous X, mais dans le pays des parents, pas dans celui de la porteuse.

La mère met la clé de contact et…

Faire un enfant c’est comme conduire à l’aveugle, la mère met la clé de contact et ferme les yeux, ensuite tout se passe hors de sa volonté, sauf si elle avorte. Le bébé qui nait est lancé sur la route, en fait sur le toboggan fatal, car la route de la Vie est une glissade temporelle qui se termine toujours par un accident mortel, sa propre mort qui peut survenir à n’importe quel âge.

Victime d’exister

Je suis victime d’exister, une véritable victime, je veux réparation, et ce n’est pas aux autres de décider de la qualité du corps qui me convient, sinon ce serait bien trop facile.

dimanche 29 mai 2016

Philosopher délicieusement de la vie

Pendant que nous philosophons délicieusement de la vie que maman/papa nous ont infligée, la grande Cigogne vient de déposer 350 000 bébés sur la planète aujourd’hui même (je précise ces 24 heures) : c’est un immense choc pour ces bambins, ils viennent d’atterrir si délicatement sur la Terre qu’une grande partie de ces 350 000 sont handicapés physiques ou mentaux, les membres, la tête, les organes internes, tout y passe, un grand nombre atterrissent débiles, beaucoup sont fracassés et ne survivront que quelques jours, voire une année, difficilement, et parmi tout cet amas de chair à mamans, 25% seulement auront à la fois un QI et un QP (Quotient Physique) supérieurs à 100, et vous avez de la chance si vos gènes ne vous réservent aucune surprise cancéreuse ou parkinsonienne… Certaines mères elles-mêmes subiront un tel choc à cet atterrissage douloureux que plus de 800 d’entre elles en mourront, alors qu’une sur sept en subira une pathologie. Si un « Bon » Dieu a fait cette gabegie, attendez que je l’attrape, je l’envoie directement au TPI ! Ah ! et n’oubliez pas Madame qui en avez réchappé, aucune reprise ni échange, la Cigogne n’est pas le père Noël.

Fabriquer volontairement un être inférieur

Toute entité qui a le pouvoir de créer une existence identique à elle-même, mais qui s’amuse à créer, quelles qu’en soient les raisons, un être inférieur (infiniment inférieur dans le cas d’un dieu) est une entité abjecte, un dictateur immonde, un esclavagiste de la pire des espèces.

La Terre est ma maison

La Terre est ma maison, je vous interdis d’y ajouter des miséreux, des souffreteux, des handicapés physiques ou mentaux, et même quiconque de bienportant sans mon consentement.

Recommandation

Avant de guillotiner vos procréateurs (lire l’excellent Théophile de Giraud), n’oubliez pas de réaliser un test génétique de maternité et de paternité… sinon vous risqueriez de devoir recommencer.

samedi 28 mai 2016

Impossible de parricider Ève ni Adam

Le pire dans tout ça est que le voyage dans le temps est impossible, nous ne pourrons donc jamais parricider Ève ni Adam !

Fête des Mères

Pour la fête des Mères, montrez-lui à quel point vous savez qu’elle vous a berné, offrez-lui… (au choix)

Procréés pour servir

Nous sommes contraints d’exister (procréés) pour servir nos parents, donc pour être esclaves. Je ne pense pas me souvenir avoir demandé à exister, à moins que je commence à perdre la tête… Et ces charmants parents m’ont un jour surpris en me disant, maintenant que nous t’avons donné la vie tu vas devoir te payer ton corps en travaillant. Au turbin larbin !

Idéologie de l’extinction

Les questions du nihilisme ou celle de l’extinction de l’espèce humaine sont de l’idéologie. La bonne question est celle du Droit humain d’exister en bonne santé, d’autant plus que nous avons inventé le Droit, et d’avoir une belle vie dès la naissance. C’est aussi la question d’empathie. Comment oser créer une existence alors que personne ne maitrise cette création et que l’être créé peut en souffrir toute sa vie, courte ou longue, alors qu’il n’a pas demandé à exister ?

vendredi 27 mai 2016

Dommages et intérêts

Si vous estimez que vous êtes handicapé physique ou mental de naissance, vous avez le droit de demander des dommages et intérêts à vos parents et à la société complice de votre existence. (Je vous recommande une estimation large, par exemple la simple fragilité intellectuelle ou physique.)

Plus tout à fait animal

Le problème avec la majorité des humains est qu’ils ont compris qu’ils étaient hors animalité, mais qu’ils n’avaient pas compris qu’ils en étaient sortis, donc qu’ils en venaient. Ils ont rationalisé leur comportement animal tout en niant cette appartenance.

Marie Shelley

Pourquoi Marie Shelley a-t-elle imaginé que le créateur du monstre était un homme, Victor Frankenstein, et pas une femme, alors qu’elle-même est femme ? Je vous recommande la lecture de la vie très romanesque de Marie Shelley et vous verrez quelle monstrueuse femme enfant elle était !

Légiférer sur l’existence

Est-il légal de créer une existence ?

jeudi 26 mai 2016

Le gouvernant du monde

Un gouvernant du monde doit savoir comment fonctionnent aussi exactement que possible les personnes qu’il gouverne. Il en va de même pour les législateurs, les juges, et surtout les éducateurs, car les éducateurs éduquent les futurs gouvernants, les futurs législateurs, les futurs juges, et surtout les futurs éducateurs eux-mêmes. Si l’éducation est faussée, tout s’enchaine. Sept-milliards d’humains sont sur notre route, ils font partie de la description du chemin que nous parcourons. Sept-milliards de descriptions erronées alors que nous passons notre vie entre humains, ça ne peut pas fonctionner correctement. Si la cause de cette description erronée est intentionnelle, malhonnête, alors que l’on me demande d’être honnête moi-même comment cette société composée d’humains éduqués malhonnêtement et faussement peut-elle fonctionner correctement ? Refuser d’admettre que le libre arbitre est impossible est stupide, il s’agit de notre fonctionnement intime, cela a abouti à notre monde absurde, pourri, guerrier, boueux, bourbeux, insane, composé d’idiots et de négriers qui se mettent la tête dans le sable pour rien, car la vie n’a aucun sens. Nous sommes contraints d’exister, contraints à l’éducation, contraints d’acheter nos corps, contraints de souffrir (tous), et contraints de mourir tous sans exception, alors que nous avons inventé les Droits, la morale, et l’éthique. Vous punissez votre propre enfant parce que vous ne savez pas l’éduquer. Beurk ! Vous punissez vos associés contraints d’exister pour votre service parce que vos éducateurs sont incompétents. Beurk !

Esprits frappeurs

Voudriez-vous me faire croire que le type qui nait handicapé physique ou mental, celui qui nait de parents tarés, des esprits frappeurs, celui qui nait dans une région en guerre, dans un lieu où l’on crève de faim, voudriez-vous me faire croire que celui qui nait dans des conditions abjectes n’a rien à réclamer au monde humain qui a laissé créer son existence, création inutile pour lui qui n’existait pas et qui n’a donc pas demandé à exister et encore moins dans des conditions inqualifiables, alors que l’humanité prétend aux Droits de l’homme, à la morale et à l’éthique, à la Justice, à l’égalité dès la naissance entre tous ? Savez-vous que les enfants maltraités prénatalement (dans le ventre maternel) ont le droit de porter plainte contre leurs ignobles parents ? Êtes-vous certaine, Madame (éventuellement Monsieur), que votre enfant va voir le jour sain de corps et d’esprit, et que votre laboratoire de Frankenstein aveugle, votre utérus, ne va pas fabriquer un monstre qui vous en voudra votre vie durant ?

Le droit de tenter de nous enrichir

Nous sommes tous égaux et avons les mêmes droits, ce qui signifie selon la loi que nous sommes tous en droit de tenter de nous enrichir, mais nous ne pouvons pas tous nous enrichir, nous ne pouvons que tenter de nous enrichir. Il n’y a que quelques places de milliardaires, et quelques iles paradisiaques. Nous ne sommes pas égaux devant l’enrichissement, mais seulement devant la tentative. N’est-elle pas rusée cette idéologie libérale ?

Martingalocratie

Nous ne sommes pas dans un système méritocratique, mais dans un système aléatoire (loterie de la vie) et martingalocratique, c’est-à-dire que si vous avez la chance d’avoir des parents aisés ou si vous avez la chance de tomber sur la martingale qui vous permet de découvrir comment soutirer le maximum des autres, eh bien, vous avez gagné au jeu de la vie sociale humaine.

mercredi 25 mai 2016

Pas de quoi se vanter

Aucun créateur ne se vanterait d’avoir fabriqué quelque chose d’aussi débile qu’un être humain à moins qu’il l’ait voulu débile, et dans ce cas il doit être mort de rire à nous écouter et nous voir nous entretuer pour le déifier alors qu’il n’est que le créateur d’un monde pomme pourrie que les asticots que nous sommes se déchirent. Mais un Dieu qui vit tout seul depuis une demi-éternité sans savoir pourquoi il existe ni pouvoir cesser d’exister a certainement un rire d’aliéné.

Laboratoire d’un Frankenstein aveugle

Les Américains disent "struggle for life" (lutte pour la vie). On dit aussi que la vie est une loterie. Moi je dis que l’utérus des femmes est le laboratoire d’un Frankenstein aveugle, ce qui sort de ce laboratoire est assez souvent monstrueux, je peux vous citer des exemples de monstres, l’histoire de l’humanité en est pleine, et si vous regardez la même télé que moi l’exemple est quotidien. La Terre ressemble plus à une poubelle, un champ de bataille, qu’à un berceau pour bébé. L’enfant que vous avez créé l’avez-vous aimé avant de le concevoir ? Avez-vous nettoyé la chambre de bébé avant de l’y installer ? Vous dites aimer votre enfant ! mais il ne s’agit pas de vous aimer vous-mêmes au point de ne pas résister à l’envie de procréer, car ce n’est certainement pas bébé qui a demandé à exister. L’avez-vous créé aveugle, sourd, cul-de-jatte ? Non ! Bébé a eu de la chance. L’avez-vous créé diabétique ou cancéreux ou parkinsonien ? Vous ne le savez pas encore ? Attendez encore un peu. Il y a tellement de maladies qui guettent bébé qu’on se demande comment il peut passer à travers tout ça. Et vous le faites quand même alors qu’il était bien tranquille dans son inexistence paradisiaque ! Merci maman, merci papa, merci société de laisser-faire. Ce n’est pas comme si l’espèce était en danger de disparaitre. Et quand il sera majeur, peut-être même avant selon les endroits du monde, il devra trimer pour acheter son corps. Merci maman et papa et les sociétés pour la servitude, l’esclavage quotidien ! Non, personne ne pré-aime son enfant avant de le concevoir, pas la moindre pré-empathie. Pas la moindre pré-compassion pour son propre enfant. Pourquoi vouloir imposer d’exister à quelqu’un ? À quoi ça lui sert d’exister à cette inexistence bien tranquille dans son douillet néant ?

Qui décide

Qui décide que la vie et le corps qu’on lui a imposés sont bons ? Soi-même ou bien un autre ? Soi-même ou bien ses parents ? Soi-même ou bien la société ? Soi-même ou bien un abominable monstre divin ?

Aucune dette parentale et sociale

Nous ne devons rien à ceux qui nous ont imposé d’exister pour être difforme, souffrir, et mourir, et pas plus à leurs complices, leurs associés. Ce n’est pas au créateur de juger de la qualité ni de la beauté de l’œuvre qu’il a créée.

mardi 24 mai 2016

Porter une existence

Madame, il ne faut pas dire « je suis enceinte depuis X semaines », mais « je porte une existence dont j’ai lancé la fabrication aléatoire il y a X semaines ».

Berner c’est facile

On ne peut oser créer une existence que parce que l’on sait que l’on va pouvoir la berner sans problème, puisque la personne créée nait vierge de significations culturelles. Mais à force de berner l’enfant, c’est l’humanité entière qui est bernée, cela s’appelle les croyances.

Au service de la Nation

Tu nais bien portant, à 20 ans tu prends les armes tu vas au combat, tu marches sur une mine, tu reviens handicapé, dommage collatéral.

Tu es civil, tu es né bien portant et joyeux, maintenant tu as 10 ans, un avion américain passe largue une bombe manque sa cible, tu perds frère sœur mère père et jambes, dommages collatéraux.

Tu nais handicapé, tu es déjà un dommage collatéral de la guerre de la vie contre la vie.

Nombre minimum d’humains

La quantité d’humains sur Terre dépend de la logique animale. Soit on laisse faire cette logique animale où le plus fort gagne, ce qui se fait actuellement, soit les animaux intelligents que nous sommes inventent le vrai Droit et donc on ne fait que maintenir l’espèce en déterminant le nombre minimum d’humains nécessaire pour cette pérennité. Car imposer à quelqu’un d’exister est ignoble en soi, mais quand on ne maitrise pas la création de cette existence, c’est doublement ignoble.

lundi 23 mai 2016

La route et la vie

Tous les ans en France meurent sur la route environ 3500 personnes, les autorités font tout ce qu’elles peuvent pour limiter cette gabegie. Dans cette même France, chaque année, 7500 enfants naissent gravement handicapés, que leurs parents, poussés par la société complice, ont jeté sur la route de la Vie. Pourquoi n’y a-t-il pas de « radar » pour empêcher le handicap d’autrui à la naissance, alors que rien n’obligeait les parents à contraindre ces enfants, ces personnes qui n’ont rien demandé, à prendre la route de la Vie ? Pourquoi les parents doivent-ils être assurés quand ils prennent la voiture, et pourquoi rien ne les oblige-t-il à assurer l’enfant avant de le concevoir, c’est-à-dire avant d’oser le jeter sur la route de la Vie ?

Contraindre une femme à procréer

Personne ne peut contraindre une femme à procréer alors que sa propre vie est en jeu (dans le monde, 800 femmes meurent tous les jours et une sur sept a une pathologie lors de l'accouchement), mais surtout parce que la création d’une existence, la procréation, n’est jamais maitrisée. La mise en danger de la vie d’autrui est un délit, qui devient un crime lorsqu’il conduit à la misère, à la souffrance, au handicap, à la mort. La procréation est donc un crime puisque la loi le dit, et il vaut mieux avorter qu’infliger la vie à quelqu’un qui n’est même pas désiré, même pas assuré, et mis au monde sans contrat natal.

Divins handicapés

Nous serions tous des handicapés physiques et mentaux comparés à un dieu. Comment peut-on penser, imaginer qu’un dieu s’amuse à créer des handicapés sensibles, souffrants, mortels, et leur demande d’être justes, bons, et respectueux ?

La vie vaut-elle la peine d’être infligée

La vie vaut-elle la peine d’être infligée à une personne qui n’a pas demandé à exister et encore moins à exister éventuellement handicapée mentale ou physique, et exister à vos côtés dans un environnement que vous choisissez pour elle, mais enfant que vous allez berner avec certitude dans la première partie de sa vie puisqu’elle nait avec un cerveau vierge de significations culturelles, et parvenir à la tromper presque avec certitude jusqu’à la fin de sa vie, en lui faisant croire qu’elle vous « doit » cette vie qu’elle devra acheter quotidiennement, et qu’il faudrait qu’elle vous aime pour ça ?

dimanche 22 mai 2016

Victor Hugo

Les 5 enfants (les 5 dommages collatéraux) de Victor Hugo [1802 – 1885] – http://texcier-cdi.spip.ac-rouen.fr/IMG/Hugo%204%B0/pagesweb/d%20-%20La%20famille.htm : « Léopold vit le jour le 16 juillet 1823 (VH avait 21 ans) et mourut seulement trois mois après, le 10 octobre 1823. Léopoldine, née le 28 aout 1824 (VH avait 22 ans) à peine un an après la mort du premier enfant fit le bonheur de ses parents. Sa mort à Villequier le 4 septembre 1843 fut un immense chagrin pour les deux parents. C’est en partie pour célébrer le bonheur familial passé et perdu que Hugo écrivit Les Contemplations. Charles, né le 4 novembre 1826 (VH avait 24 ans), fut journaliste. D’ailleurs, il s’engagea aux côtés de son père, c’est pour cela qu’il connaitra la prison et l’exil ; il mourut le 13 mars 1871. François Victor, né le 2 octobre 1828 (VH avait 26 ans) fut lui aussi un talentueux journaliste, il mourut à paris le 26 décembre 1873. La dernière fille de Victor Hugo, Adèle, naquit le 24 aout 1830 (VH avait 28 ans) ; elle termina ses jours dans un asile à Saint-Mandé et mourut le 21 avril 1915. »
Melancholia_(Hugo) [1830-1855] « … Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?… »
→ Comme tout un chacun, VH a créé des existences avant de se poser des questions sur les conséquences de son geste sur autrui. Il n’a sans doute jamais pensé que son propre enfant était autrui.

Mère plus que père

Nous sommes infiniment plus matériellement de notre génitrice que de notre géniteur. Nous sommes plus architecturalement de notre génitrice que de notre géniteur. Les notions de mère et de père sont uniquement culturelles.

Réduction drastique de la population

Toute idéologie, basée sur le respect et la justice, n’a pour seule solution que la réduction drastique, quasi draconienne, de la population, car aucune ne peut être appliquée dans un monde peuplé d’un seul être souffrant qui n’a en aucun cas demandé à exister. Accepter un pourcentage d’être souffrant, c’est admettre que nous pouvons tous de naissance subir les dommages collatéraux de la Vie, alors qu’aucun de nous ne l’admettrait pour soi. Le respect et la justice ne peuvent tolérer la notion de dommages collatéraux, c’est-à-dire de handicaps de naissance. Il n’y a qu’un moyen de supprimer les dommages collatéraux c’est de ne pas procréer, car la procréation ne sera jamais maitrisée.

Intelligence et procréation

Ce qu’on appelle intelligence n’est pas seulement la possibilité de fabriquer des outils, c’est surtout le fait de pouvoir contrôler notre animalité, or le premier besoin de l’animal est la reproduction, ce que nous ne contrôlons pas? Ne devrions-nous pas installer, pour le moins, les êtres que nous fabriquons dans un monde sain ?

samedi 21 mai 2016

La reine des abeilles

Chez les abeilles, seules les reines se reproduisent, ce n’est donc pas un principe du vivant que tous les individus doivent se reproduire…

Coupable culturel, innocent naturel

La Coutume, la Loi, la Culture font tout pour que les gens se sentent coupables et redevables de leur existence envers parents et sociétés.

Jurisprudence

http://www.service-public.fr/actualites/008369.html?xtor=EPR-140
Jurisprudence : « Même limités, des défauts de construction engagent la responsabilité du constructeur - Publié le 19.08.2015 - Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre) - Tout constructeur d’un ouvrage est responsable des dommages et des malfaçons qui compromettent sa solidité ou le rendent impropre à l’usage auquel il est destiné. La Cour de cassation rappelle que c’est le cas même pour de petits défauts. »


→ Est-ce que cela engage le fabricant d’une existence lorsqu’il induit un handicap de naissance sur son propre rejeton ?

Religions, idéologies, patriotisme

Les religions, les idéologies, le patriotisme, ont été fait pour nous empêcher de revendiquer nos droits à une vie saine, équitable, raisonnable, et pour nous interdire de simplement poser des questions sur la raison de notre existence qui n’a pas d’autres raisons que l’envie de nos géniteurs et de leurs complices sociaux, complices, car la création de nos existences est pourtant un crime selon leurs propres lois.

vendredi 20 mai 2016

Le véhicule Terre

Si vous embarquez votre enfant dans un train, que cet enfant grandisse dans le train, vous êtes bien responsable de cette personne même devenue adulte n’est-ce pas ? Ce n’est tout de même pas lui qui a demandé que vous l’embarquiez dans ce train… pas plus dans le véhicule Terre, n’est-ce pas ?

Ni vivre ni mourir

Je n’ai pas demandé à vivre, mais je n’ai pas plus demandé à mourir, donc laissez-moi vivre en bonne santé tant que je le voudrais et mener une vie intéressante. Vous n’en êtes même pas capable ! Ne me dites pas que « c’est la vie », puisque la procréation chez les humains est censée être un acte volontaire.

Sens obligatoire de la vie

Quel que soit le sens que vous pensez trouver à l’univers et la vie, vous ne supprimerez jamais le problème de la contrainte d’existence qui annule toute morale.

La vie est-elle bonne et belle ?

Si la vie était bonne et belle dans un monde bienveillant et accueillant, il ne serait pas nécessaire de la défendre, il ne serait pas nécessaire de poser des questions du genre « La vie vaut-elle la peine d’être vécue », il ne serait pas nécessaire « d’oublier le quotidien » dans l’alcool, la drogue, et autres comportements suicidaires, prises de risque insensé des jeunes, etc.

jeudi 19 mai 2016

Le Talion d’Achille

Si je suis rendu aveugle par ma mère une minute après ma naissance la loi du Talion s’applique, et la Justice intervient, mais si je suis rendu aveugle avant ma naissance (si je nais aveugle) la loi du Talion ne s’applique pas, pourquoi ?

Moi l’asticot divin

Ma mère a créé l’asticot que je suis, mais elle prétend que je suis un dieu pour que je ne lui demande pas de me rendre des comptes. Ma mère m’a créé mortel dans un milieu malsain et rébarbatif, mais elle a imaginé l’éternité au paradis pour tarir mes revendications.

Morale à l’école

La première chose à expliquer à vos enfants c’est comment vous pouvez parler de morale, de respect, et de Droits de l’homme alors que vous leur avez imposé d’exister dans ce monde malsain et guerrier alors que vous ne maitrisez même pas la procréation ? Comment allez-vous expliquer à l’enfant l’obligation d’exister alors que lui-même n’a pas demandé à exister ? Comment allez-vous lui expliquer l’obligation d’exister avec un corps débile (un handicap plus ou moins lourd) ? Comment allez-vous lui expliquer l’obligation d’exister avec un esprit débile (QI inférieur à cent) ? Comment allez-vous lui expliquer l’obligation d’exister avec des parents pauvres, des parents débiles, des parents chômeurs ? Comment allez-vous lui expliquer l’obligation d’exister dans un taudis ? Comment allez-vous expliquer l’obligation d’exister dans l’inégalité de naissance et comment vous allez le dédommager de ses handicaps sociaux et individuels, alors qu’il n’a pas demandé à exister ? Comment allez-vous lui expliquer à cet enfant, sans mentir, honnêtement, en respectant la morale que vous voulez lui inculquer, tous ces points et bien d’autres ? Comment allez-vous lui expliquer que le pays inventeur des Droits de l’homme ne respecte pas l’interdiction de mise en danger de la vie d’autrui en le contraignant à exister alors que personne ne maitrise la procréation, la création de son existence, celle de l’enfant qui n’a pas besoin d’exister, sauf pour le désir des parents et les besoins sociaux, mais pas pour le sien ? Comment allez-vous expliquer l’obligation d’exister, à cet enfant handicapé, que vous ne pourrez jamais le dédommager de l’existence débile que vous lui proposez pour rien ? Etc.

La Vie est une monstruosité

La Vie est une monstruosité commise par l’univers qui n’a rien à faire de la misère, de la souffrance, de la mort, la Vie ne fonctionne que par réplication et ne se soucie absolument pas de la qualité et des bienfaits de votre vie que vous en tirerez à vivre pour le service d’autrui. L’univers est une mécanique, la Vie est une mécanique, les humains sont des mécanismes initiés par l’univers. La Vie est un combat violent de la Vie contre la Vie. La vie n’est une sinécure pour personne. Créer une vie pour un être conscient de tout ça est une monstruosité sadique. C’est une monstruosité d’esclavagiste qui a besoin pour l’accompagner dans la vie d’un petit souffre-douleur, qui a besoin d’un bâton de vieillesse, qui a besoin pour la société de chair à boulot, de chair à impôt, et de chair à canon. Quand vous créez une existence, c’est pour vous servir, car ce n’est certainement pas la non-existence qui a demandé à exister. Mais comme l’utérus maternel est le laboratoire de Frankenstein eh bien n’importe quel handicapé monstrueux peut en sortir. Créer un être humain, c’est jouer à la roulette russe sur sa tête. C’est jouer à la loterie sur un être qui n’a rien demandé alors que pour vous-même le procréateur vous demandez le beau, le bien, le bon, ce que vous ne pouvez avec certitude accorder à votre propre progéniture. Vous êtes soit idiot, soit sadique, soit négrier, probablement tout ça à la fois, et animal à coup sûr.

mercredi 18 mai 2016

Science Vs Dieux

Rien de ce qui se décrit n’échappe à la science, et puisque la pensée peut se décrire, elle est un domaine de la science, la pensée et tout son contenu évidemment. La religion qui est une berlue de la pensée ne peut donc échapper à la science et à son analyse. Un dieu qui se fait connaitre par la parole donnée dans une pseudotélépathie (la prière), et qui ne veut pas se faire connaitre par la vision et le toucher et autre sens est une invention d’hurluberlus qui cherchent à berner. Mais pourquoi veulent-ils berner ? À quoi servent les religions avec leurs contenus, les dieux, et surtout « la fonction mentale croyance » ? Les religions servent à expliquer aux enfants pourquoi on leur a imposé d’exister alors que ça n’était pas nécessaire. La vie est courte, malsaine, belliqueuse, ton corps et ton intellect ne valent rien, mais ça n’est pas grave puisque la vie est courte et qu’ensuite il y a le paradis, et tu vas être immortel. C’est la même histoire qui est racontée à la mère qui peut mourir d’accoucher. Il y a toutes les variantes religieuses sur ce thème. Le plus amusant sont les contradictions de ce système : pour imposer aux enfants le respect envers les esclavagistes que sont les parents, qui n’hésitent pas à jouer à la roulette russe sur la tête, le corps de leur propre rejeton, ils rajoutent les multiples menaces, de dieux qui surveillent, de diables qui t’attirent pour faire le mal, et l’enfer pour y vivre une éternité dans la souffrance. Mais pourquoi diable ce diable vous punirait-il de ce que vous faites alors qu’il n’est pas contre vous, mais contre Dieu ? La fonction mentale croyance est une sorte de virus logiciel, elle bloque la cogitation, et ça n’est pas compliqué à réaliser puisqu’elle est implantée dans un cerveau vierge de significations culturelles. Un enfant gobe tout, puisqu’il est « imprégné » comme les oisillons de Conrad Lorenz. La preuve très simple à donner est la langue maternelle, impossible d’y échapper. Il est facile de déduire de tout ça que ce système culturel de religions et de croyances sert à la reproduction, donc à la Vie, car aucun être réellement intelligent ne peut seulement imposer à quelqu’un d’exister et encore moins d’exister dans des conditions et avec un corps qui ne sont pas maitrisés.

Aucun dieu bon et juste

Aucun dieu bon et juste ne s’amuserait à créer un asticot (par rapport à lui nous sommes moins que des asticots) pour son service personnel, car la non-existence ne demande pas à exister. Il n’y a donc pas de dieu qui, devant être parfait, doit être bon et juste envers ses créatures qu’il ne peut créer pour son service pour être bon et juste donc parfait. Aucun être intelligent ne créerait la potentialité, la probabilité, la certitude de la misère, de la souffrance, de la peur, de la haine, de la faim, de la soif, etc. (et c’est valable pour les êtres humains qui se vantent de leur propre intelligence et de leur libre arbitre (libre arbitre inexistant, et tant mieux pour eux, ce qui les excuse jusqu’à maintenant).

La liberté de la pensée

Il n’y a pas de liberté de pensée puisque la pensée n’est pas libre d’exister. La pensée est due à la contrainte d’exister puisque l’existence elle-même est une contrainte.

Évolution et espèces

La notion d’espèce ne signifie rien. Il n’y a pas d’espèce puisqu’il y a évolution et continuité. La vie ne s’intéresse pas aux espèces, il n’y a que la réplication qui fait que les choses existent. Pas de réplication pas d’existence. N’est-ce pas simple à comprendre ? La Vie ne s’intéresse pas à la souffrance, à la misère, à la mort, la Vie ne s’intéresse à rien, la Vie n’a pas d’intention. La Vie est un mécanisme qui fonctionne par réplication. Pas de réplication, plus d’existence. C’est parce que la Vie n’a rien à faire de la souffrance que seuls les idiots se reproduisent. Il y a deux choses dans la religion c’est-à-dire l’invention du « sacré ». Il y a le contenu des religions qui varie partout dans le monde, et une chose qui est identique partout dans le monde chez presque tous les humains, cette chose est la « fonction mentale croyance » qui est une sorte de virus logiciel qui bloque la pensée sur un contenu religieux plutôt qu’un autre. Ce contenu est culturel, c’est une imprégnation comme l’oisillon de Conrad Lorenz, je crois en ce que me disent mes parents et mon entourage direct, mon cerveau est imprégné de leurs explications du monde, ce qui est facile à réaliser sur la mécanique mentale du bébé qui nait vierge de significations culturelles. Le religieux est certainement associé aux besoins de réplication et à rien d’autre, car il faut pour que la vie soit pérenne qu’elle se réplique. Il faut donc être en mesure d’expliquer aux enfants pourquoi on les a contraints d’exister alors que ces mêmes enfants n’ont évidemment pas demandé à exister. Il faut admirer les inventions de toutes les religions du monde qui tentent d’expliquer pourquoi il faut remercier les parents et la société de nous avoir donné la Vie, et tous les dangers auxquels on s’expose si on ne respecte pas maman papa et la société (la patrie).

mardi 17 mai 2016

Jamais de progrès humain

Le progrès humain général n’existe pas, la meilleure preuve est qu’il y avait quelques milliers d’humains qui souffraient autrefois, alors qu’aujourd’hui ils souffrent par milliards.

Complexité relative

La complexité est relative, dire que nous sommes compliqués, que notre cerveau est la chose la plus compliquée qui soit dans l’univers est un jugement de valeur dont nous sommes les auteurs sur nous-mêmes. L’univers ne fait rien de compliqué, il brasse, et les choses s’assemblent avec des lois et des règles simples, qui sont des règles basiques, toujours les mêmes, ces lois ne changent jamais. Ces lois sont des mécanismes qu’on ne peut transgresser au contraire des lois humaines.

Société forcément stupide

Il n’y a aucun exemple de société humaine intelligente, car il ne peut y en avoir. Toute association d’humains nécessite des humains qui se reproduisent sans s’occuper de la santé des personnes qui sont créées sans avoir désiré d’exister. Toute association d’humains pond des humains en considérant que la contrainte d’existence va de soi quelle que soit les conditions d’existence (ça me va donc ça lui ira) et qu’elle est une nécessité pour la société sans se préoccuper des problèmes qui résultent d’exister sans raison valable autre que le profit de ceux qui existent déjà. Les parents et les sociétés considèrent les handicapés comme des dommages collatéraux puisque personne ne maitrise la création d’une existence. La Vie est une loterie, nos parents jouent à la loterie, et même à la roulette russe sur nos têtes sans vergogne.

Divin criminel

Mettre en danger la vie d’autrui, le faire souffrir, le faire mourir est un crime. Vos dieux créateurs n’échappent pas à cette définition du criminel. Ils sont pires que ça puisqu’ils ont lancé tout le système de sensibilité, de conscience, de souffrance et de mortalité. Aucun parent n’échappe également à cette définition du criminel.

lundi 16 mai 2016

Réflexion philosophique sur :

« De l’obligation d’exister et du remerciement et du respect envers nos parents et la société que l’imprégnation culturelle et l’éducation nous introduit dans notre cerveau vierge de significations culturelles à la naissance alors que les instigateurs de nos malheurs sont ceux-là même qui nous ont construit sensible conscient souffrant et mortel et conduit dans un monde belliqueux dangereux puant et vicieux ; ceux-là mêmes qui nous ont contraints à exister sans rien maitriser de la qualité de notre corps et de notre intellect. »

Le philosophe et l’obligation d’exister

Comment un philosophe peut-il oublier l’obligation d’exister dans sa recherche philosophique ? Comment un philosophe peut-il ne pas tenir compte des dommages collatéraux que sont les humains qui naissent handicapés pour le seul service de ceux qui existent déjà ? Y a-t-il beaucoup de livres philosophiques sur cette question primordiale, essentielle, capitale, fondamentale ?

Dommage collatéral

Quand une femme conçoit un enfant, le dommage collatéral n’est pas à considérer pendant le combat, mais avant même le combat, car l’enfant peut naitre handicapé, la guerre de la Vie contre la Vie n’est pas commencée qu’il est déjà hors de combat. Merci Mamans, merci Papas, merci Sociétés.

Seules responsables

En devenant l’égale de l’homme, les femmes deviennent, elles seules, responsables de tout ce qu’elles font, puisque leur corps leur appartient maintenant socialement, et donc de la création d’une existence, elles deviennent responsables de la surpopulation, de la pollution, des guerres, des famines, des misères, des souffrances, etc., causées par cette surpopulation. Les humains ne se sont jamais posé la question de la surpopulation locale, quand ils créent des existences, ils font des enfants soldats. Naitre handicapé n’est qu’un dommage collatéral de la guerre de la Vie contre la Vie, et maman papa et la société s’en foutent. Comment se libérer de l’autorité alors que nous sommes tous contraints d’exister ? Comment ne pas être dans l’obligation de contraindre quelqu’un à exister ? Quelle est l’utilité de la Vie ? Quelle est l’utilité de sa propre vie pour lui-même (avant d’exister !) de l’individu que vous contraignez à exister ? Comment allez-vous, dans le système égalitaire actuel, dédommager la personne que vous contraignez à naitre handicapée pour votre service personnel, et certainement pas pour le sien ? Les humains sont imprégnés de la culture parentale et sociale comme les oisillons de Konrad Lorenz, et comme nous naissons vierges de significations culturelles cette imprégnation est obligatoire, d’où la facilité de nous imprégner de notre langue maternelle, de la religion de nos parents, et de nous rendre étranges et hostiles les étrangers.

dimanche 15 mai 2016

Une femme comme un homme

La question du patriarcat ou du matriarcat doit être posée à partir du point de vue de la Vie, de ses mécanismes, et pas seulement du point de vue de la bulle artificielle de l’humain. Car si l’on compare la morphologie et l’intelligence des femmes et des hommes on ne perçoit pas de différences fondamentales. Une femme comme un homme est capable d’utiliser n’importe quelle arme pour se défendre, une femme comme un homme est capable de fonder une association, une société, une armée, des Droits et des Lois avec des juges et des policiers. Il faut donc se demander pourquoi la Vie a orienté l’humain vers le patriarcat jusqu’à maintenant et pourquoi l’on passe à l’égalité homme / femme aujourd’hui. Il est probable que le stade de surpopulation humaine pousse les mécanismes de la Vie à s’orienter vers d’autres solutions (évidemment, les mécanismes de la Vie ne pensent pas).

Une chance sur quatre

Quand vous faites un enfant, quand vous créez une existence, il y a une chance sur quatre pour qu’il ait à la fois un QI et un QP (Quotient Physique) supérieurs à 100, cela veut dire qu’il y a trois chances sur quatre pour qu’il vous engueule soit pour ses capacités intellectuelles inférieures à la moyenne, soit pour les capacités physiques, dont vous l'avez généreusement pourvues…

Loi du talion

Quand vous créez l’existence d’une personne sensible et mortelle, elle va souffrir et mourir au minimum. Cette personne doit-elle utiliser la loi du talion contre vous ?

Ma part de colibri

Tout d’abord, le libre arbitre n’existe pas, d’où notre fonctionnement stupide d’animal et l’état du monde que cela engendre. Ensuite, nous sommes contraints d’exister, cela dans n’importe quelles conditions et nos propres parents sont indifférents à ces conditions, conditions de naissance (handicaps physiques ou mentaux) et conditions du milieu dans lesquelles ils nous installent sans avoir au préalable nettoyé notre berceau qu’est la planète. Et encore, l’évolution n’a que faire de l’intelligence, elle ne s’intéresse qu’à la reproduction, elle est indifférente à la misère, la souffrance, et la mort. La Vie n’a besoin que de pérennité, c’est quasiment un pléonasme. Les animaux se reproduisent sans hésiter, sans aucune réflexion, et sans remords, la reproduction n’est qu’un mécanisme qu’ils accomplissent de manière innée. Dès le moment où les capacités de réflexion, de raison, et de conscience surviennent, donc chez l’animal humain, dès le moment où l’innéité et l’instinct sont contrôlables en partie par un système nerveux puissant, l’être humain, qui se reproduit, se rend compte qu’il crée une existence semblable à lui-même et qu’il lui propose en existant tous les malheurs, misères, difficultés, souffrances, qu’il subit, et la mort à laquelle il ne peut échapper. Pour justifier la procréation dans ces conditions, il faut que le procréateur invente des contes pour l’être qu’il crée, qu’il lui imposera comme culture, et que lui-même devra croire préférant ainsi se berner lui-même. D’où l’état du monde et des diverses sociétés humaines du point de vue culturel et religieux. D’où le fait que du point de vue évolutif les êtres qui se reproduisent moins ou pas du tout disparaissent avec leurs idées au profit de ceux qui se reproduisent en plus grand nombre. Pour résumer, l’idiot se reproduisant plus que l’intelligent, les idées des nombreux idiots se développent au profit de celles des quelques intelligents, noyés par le nombre, qui restent ponctuelles et ne peuvent s’imposer même dans le monde humain où la culture est mémorisée dans les livres, les idiots submergeant le monde culturel de leurs idées stupides. Monde égalitaire et libertaire, il ne faut pas rêver, la naissance est déjà une contrainte d’existence. Je ne vois pas comment vous pouvez rêver d’un monde juste quand le départ est foireux. Il n’y a aucune raison valable pour justifier la contrainte d’existence à votre enfant et à vous-mêmes qui êtes l’enfant contraint d’exister de vos parents avec la complicité sociale, la forte incitation sociale, quand ce n’est pas le viol patriarcal. Vous ne pouvez pas d’un côté être contre l’esclavage, évidemment votre propre servitude, et en contradiction totale avec cette idéologie créer une existence pour vous servir, car créer un être qui n’a évidemment rien demandé, c’est le créer pour le service de celui qui existe. De plus comme vous ne maitrisez pas la création de cette existence, la procréation qui se produit en neuf mois dans la nuit du laboratoire utérin, eh bien vous pouvez produire un handicapé quelconque, un terrible handicap, pour celui qui n’a même pas demandé à exister. Comment allez-vous compenser, dédommager, cette personne, celui que vous appelez votre enfant, de la vie de douleur et de misère que vous lui proposez, ce qui n’est même pas ce que vous vivez et encore moins ce que vous espériez pour lui dans vos rêves de vivre avec lui et à travers lui. Peut-être faut-il rappeler que nous naissons tous par obligation. Nous existons parce que nos parents incités par la société nous contraignent à exister, alors que personne ne maitrise la procréation, et que l’être procréé ne l’a pas demandé. Peut-être faut-il rappeler aux mamans et papas que la mise en danger de la vie d’autrui est un délit et que le crime par imprudence est pénalisé. Peut-être faudrait-il rappeler aux gouvernements leur part de responsabilité dans cette incitation, et le besoin de chair à boulot, de chair à impôt, et de chair à canon dont les états sont friands dans le seul but de lutter contre les autres nations qui en font tout autant. Ils doivent donc payer eux aussi, et être pénalisés quand le crime d’existence handicapé est commis en toute connaissance de cause et d’effet, car concevoir est plus qu’imprudent, et cela est toujours sur le dos d’autrui. Tout le monde a le droit d’ingérence quand un crime est commis, et ce crime par imprudence, parfaitement conscient, de création d’existences est commis de nos jours 4 fois par seconde. La vie n’est une sinécure pour aucun être vivant, elle est un combat permanent. La vie n’est pas donnée, elle est imposée. Tout le monde a le droit de naitre au moins en bonne santé puisque cette existence nous est imposée, comment pouvez-vous assurer ce minimum vital, mamans, papas, et sociétés, criminels d’après vos propres lois ? Votre voiture est assurée ; mais avant de le concevoir, votre futur bébé l’est-il ?

samedi 14 mai 2016

Réfléchir avant d’agir

Les parents disent à leurs enfants qu’il faut « réfléchir avant d’agir ». Dans cette expression, il y a deux termes importants, la réflexion et l’action. La réflexion implique la pensée, il faut donc savoir ce qu’est la pensée, comment elle fonctionne dans sa généralité et la vôtre précisément, c’est donc une étude du fonctionnement de la pensée qui est nécessaire avant d’utiliser la réflexion elle-même puisqu’il faut savoir comment fonctionne la pensée et la réflexion qui s’ensuit, si l’on veut avoir une idée sur la validité de nos réflexions. En ce qui concerne l’action, quelle est l’action la plus importante qui soit au monde ? Eh bien, c’est la création d’une existence. Il faut donc réfléchir à la création d’une existence à fond, bien entendu, logiquement et méthodiquement. L’avez-vous fait avant de pondre un être humain sans vergogne, l’équivalent de vous-mêmes, que vous prétendrez, après l’avoir créé, aimer plus que vous-même ? Hypocrite !

Coupable mais pas responsable

Contraindre quelqu’un à exister est déjà ignoble en soi, mais contraindre quelqu’un à exister sans maitriser sa conception, sa fabrication in utéro, est encore plus ignoble. Et encore mieux, le comble de la bêtise ou du sadisme sera de lui reprocher éventuellement sa conduite, alors qu’il n’a pas demandé à exister ici ou là, avec tel ou untel, à telle ou telle époque, alors qu’il a reçu une éducation qu’il n’a pas choisie et qu’il est né vierge de signification culturelle avec un cerveau dont les mécanismes n’ont pas plus été choisis par lui que maitrisés par ses géniteurs. Évidemment, ne pas comprendre ce principe si « simple » de bêtise, que pourtant l’animal que je suis comprend parfaitement, se transmet par la culture. Car, si maman, papa, et la société sont idiots, c’est par transmission culturelle et évolution de notre animalité intrinsèque, vers… on se demande bien quoi ! (Un seul bébé sur quatre naissant actuellement toutes les secondes a simultanément un QI et un QP supérieurs à 100 !)

Éthique

L’éthique de papa maman laisse à désirer, car l’enfant créé, ce très cher bébé, cette personne, a de fortes chances (voir le site de l’OMS) de naitre handicapé. Est-ce que maman papa et la société considère ce pourcentage de risques de handicap comme un dommage collatéral ? Est-ce que la souffrance et la mort que l’on inflige automatiquement à l’être que l’on crée est un service que l’on rend à celui qui n’existait pas (phrase absurde en soi) la non-existence ? Non, bien entendu, l’être créé, l’enfant que l’on prétendra chérir après coup, subira la glissade sur le toboggan fatal pour servir de chair à boulot, de chair à impôt, et de chair à canon, parce que maman papa avaient besoin de compagnie. Il n’y a aucune éthique dans la vie. Nous sommes passés du stade animal mécanique au stade animal intelligent capable de fabriquer des outils, mais nous n’en sommes pas encore à l’abnégation, c’est-à-dire l’intelligence réellement éthique avec nous-mêmes, au point de penser aux milliards d’êtres à venir qui vont souffrir et mourir pour rien qu’une idée de fixisme, de spécisme, d’humanisme, qui n’a aucun sens, même si nous étions, insensibles et immortels, en tant qu’individus ou pseudo-espèce.

Bizarre ces terriennes

J’ai entendu dire qu’il y avait des femmes sur cette planète Terre qui faisaient des enfants sans maitriser ce qu’elles faisaient, et que très souvent elles osaient mettre au monde des bébés gravement handicapés, qui n’ont même pas demandé à exister en plus, c’est absolument remarquable ! Par exemple rien qu’en France il parait que sont créées sept-mille-cinq-cents personnes gravement handicapées tous les ans, et dans ce monde cela doit monter à plus d’un million dans la même année. Quelle horreur ! Ne pensez-vous pas qu’il faudrait leur enlever le droit de créer des existences à ces doctoresses Frankenstein ? Savez-vous que ces intelligences sensibles, conscientes, gravement handicapées, et rapidement mortelles, ne sont absolument pas dédommagées pour cette vie imposée et infligée qu’ils doivent mener dans des conditions infernales ?

vendredi 13 mai 2016

Les faits pas les fées

Ce n’est pas la croyance qui décide de notre fonctionnement, ce sont les faits, et ces faits doivent être décrits rationnellement, et ce n’est certainement pas un croyant qui peut les décrire en utilisant la raison. Ainsi en va-t-il du libre arbitre. Le fonctionnement de notre pensée est un fait qui doit être décrit par la raison et non par la croyance.

Aimez-vous les uns les autres

Aimez-vous les uns les autres. Aimez votre enfant plus que vous-mêmes. Aimez votre enfant avant de le concevoir. Aimez suffisamment cette non-existence pour ne pas la contraindre à exister handicapée dans un monde poubelle belliqueux.

Tous non-responsables

Avant d’en vouloir à qui que ce soit, il faut connaitre le fonctionnement de l’être humain, de la pensée précisément. Il faut donc savoir que le libre arbitre est impossible. L’univers ne pouvant faire de mécanisme allant à l’encontre de ses propres mécanismes. On ne peut donc en vouloir strictement à personne, mais on peut faire semblant d’en vouloir, on peut ironiser, etc. Dès qu’on a compris le mécanisme dans lequel nous sommes embarqués dans un système totalement absurde, engendrant misère, souffrance et mort, et tout ça pour rien, on ne peut qu’essayer d’enrayer le processus. L’ironie a toujours servi. On peut donc dire qu’on en veut à ses parents, les engueuler, leur demander des comptes, et ensuite leur expliquer qu’ils sont des mécanismes débiles engendrés par l’univers, et qu’ils auraient mieux fait de s’abstenir s’ils l’avaient pu, ensuite on leur demande de participer au débriefing des humains… Maintenant que vous savez, participez à ce débriefing !

Changement climatique

La question du changement climatique est celle-ci : est-ce que les humains qui vont recevoir de plein fouet les dégâts provoqués par les changements climatiques vont accepter ces dégâts de bonne grâce parce qu’ils sont d’ordre artificiel, c’est-à-dire causé par d’autres hommes qu’eux-mêmes ? Quel paradoxe ! Quelle contradiction ! Quelle hypocrisie ! Quelle absence de honte ! Les humains aiment bien se foutre dans la merde eux-mêmes sans l’aide des autres et ils n’ont aucune considération aucune honte aucune compassion aucune empathie pour leurs propres enfants puisqu’ils les foutent directement dans la merde de la Vie (c’est bon pour nous c’est bon pour eux : iglou, désert, jungle, taudis, favéla, bidonville, guérilla, révolte, guerre, terrorisme, etc.) sans s’intéresser le moins du monde au fait de les contraindre à exister et à exister avec un handicap ou dans un milieu handicapant, la Terre et tout ce qu’elle engendre comme misère, malheur, malêtre, et finalement la mort inéluctable, tout ça pour rien, que le service des parents et leurs sociétés qui ont besoin de chair à boulot, de chair à impôt, et de chair à canon. Pour résumer l’état mental d’un humain face au changement climatique (la crudité des mots simplifie l’expression et favorise la compréhension) : vous foutez un humain dans le caca naturel (et l’artificiel passé sous silence), il ne dit rien. Vous foutez le même dans le caca artificiel reconnu pour tel, il râle, il pleure, il se révolte, mais continue de foutre d’autres humains dans le caca général mondial. [Tous ceux qui acceptent ce monde humain tel qu’il fonctionne sont complices du crime de la création de mon existence ainsi que du crime de la création de l’existence de tous les handicapés de naissance (et les autres).]

Tous milliardaires

Pour que les humains soient tous milliardaires, il suffit que les pauvres cessent de faire des enfants. D’ailleurs, les milliardaires aiment bien que les pauvres esclaves se reproduisent, ne leur faites pas ce plaisir.

Solution dépeuplement

La seule solution à tous les problèmes humains est le dépeuplement de la planète, toutes les autres solutions sont empiriques, absurdes, et stupides. L’obligation d’exister est illégale (mise en danger délibérée de la personne d’autrui, incompétence et non-maitrise dans la fabrication d’une existence, etc.) Il y a des moyens légaux pour contrôler la population, il est inutile d’employer les bombes.

De quel droit ?

Que la planète puisse alimenter ou pas mille-milliards d’humains n’est pas le problème. Le problème est : de quel droit obliger quelqu’un à exister ? De quel droit obliger quelqu’un à exister pour servir ceux qui existent déjà ? De quel droit obliger quelqu’un à exister sans maitriser la fabrication de cette existence dans le laboratoire frankensteinien qu’est l’utérus féminin ? Etc. Quelqu’un a-t-il remarqué quelque part que la Vie était une sinécure qu’il était bon de faire partager obligatoirement à quelqu’un que l’on fabrique sans maitriser cette fabrication pour lui montrer à quel point cette vie terrestre était une sinécure ? Les humains sont-ils stupides ? Certes ? Sont-ils des animaux ? Certes. Sont-ils capables de comprendre ce qui vient d’être expliqué ? Certainement si l’on insiste quelque peu… Alors bougez-vous les fesses, à vous de jouer !

Droit de fabriquer un esclave

De quel droit contraignez-vous quelqu’un à exister, d’autant plus si vous considérez que personne n’appartient à personne, que personne n’est l’esclave de personne (personne ne doit naitre pour appartenir à quelqu’un ou être au service d’autrui) ?

mardi 10 mai 2016

Santé contre handicap

Vous réclamez pour vous-même la santé (gratuite en France), alors que vous n’êtes même pas capable d’assurer que l’enfant que vous contraignez à exister ne naitra pas gravement handicapé !

La Vie est immorale

La Vie mange la Vie, ce n’est pas moral, mais amoral, ce n’est qu’un mécanisme. Mais dès le moment où l’intelligence s’est installée dans un système vivant, la Vie est devenue immorale, car elle est un principe négrier et sadique. Contraindre quelqu’un à exister sciemment, volontairement, en toute conscience des causes et des effets que cela va produire sur l’être, sensible, intelligent, et conscient, procréé, fabriqué en plus totalement à l’aveugle dans l’utérus, est particulièrement immonde. Toute l’astuce des êtres existants a été de fabriquer d’innombrables contes et fariboles (religions) qui vont leur permettre de justifier cette réplication à l’aveugle. (« T’inquiètes pas gamin, la vie débile que je t’offre gracieusement sur les immondices terrestres, tu pourras la poursuivre dans un paradis éternellement si tu es bien sage et respectueux de tes parents, sinon fait gaffe à l’enfer. ») C’est pratique, cette justification de la Vie. Mais c’est pour ça qu’il ne pourra jamais y avoir que des idiots vivants... les autres, très rares, ne se reproduisant pas.

La vie est un crime

Créer une existence est un crime. C’est peut-être la Vie, mais c’est un crime. Dès le moment où l’être vivant devient intelligent, il sait que c’est un crime et cache ce crime derrière des contes à dormir debout pour justifier cette action totalement immorale qui est de fabriquer une existence pour soi-même sans aucune maitrise de cette fabrication. Il est parfaitement légal d’affirmer que la création d’une existence est un crime, et que chacun peut agir pour prévenir ce crime.

Loi du talion

Vous n’avez des droits que quand vous les comprenez, car même vos parents sont contre vous, ils ne feront jamais respecter la loi du talion qui vous donne le droit de revendiquer contre l’existence sordide qu’ils vous ont contrainte de vivre.

Droits de l’être humain

Le Droit est un concept créé par les humains à partir du Pouvoir qu’ils possèdent sur le monde, sur les autres, et sur eux-mêmes. Les Droits de l’Homme affirment que « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. » Puisque nous naissons égaux en droits selon ce premier article, cela signifie que nous devons naitre égaux en pouvoirs puisque l’un ne va pas sans l’autre. Or cela est impossible puisque le corps qui nous est donné à la naissance est une loterie. Que disent les Droits humains pour interdire ou au minimum compenser cette inégalité de fait ?

Droit d’être un nabab

Les êtres humains naissent libres et égaux en droit de vivre riches et heureux comme des nababs au paradis dès leur naissance, et pas seulement au moment de leur mort.

Premier meurtre

Caïn n’a pas tué Abel, puisqu’on ne tue que lorsqu’on sait ce que tuer veut dire.

Libéralisme

Quand on parle de « libéralisme », il faut bien comprendre que ce « libéralisme »-là est bien tout le contraire de la liberté et de l’égalité. Ce « libéralisme » est un libéralisme de concurrence, et donc de hiérarchisation. Même si nous partions tous à peu près sur le même pied d’égalité à la naissance, il est impossible qu’il y ait une place de milliardaire pour tous, qu’il y ait une place de Président pour tous, qu’il y ait une ile paradisiaque pour tous. Nous ne sommes pas dans un système méritocratique, mais dans un système aléatoire (loterie de la vie) et martingalocratique, c’est-à-dire que si vous avez la chance d’avoir des parents aisés ou si vous avez la chance de tomber sur la martingale qui vous permet de découvrir comment soutirer le maximum des autres, eh bien, vous avez gagné au jeu de la vie sociale humaine.

dimanche 8 mai 2016

Porter plainte

Si un enfant, d’une fécondation artificielle ou in vitro, nait handicapé, il pourra à la fois porter plainte contre les opérateurs, contre ses parents, et contre la société qui admet cette pratique qui a causé son handicap, prouver le contraire étant impossible. C'est un bon moyen pour commencer le combat contre l'injustice du handicap de naissance...

Justice malade de notre animalité

La justice n’est pas rigoureuse, la justice est de mèche avec la politique, la religion, et l’argent. La justice est hypocrite. Les gens sont contraints d’exister, ils sont contraints d’accepter leur corps débile, leurs handicaps, le milieu dans lequel ils vivent, leurs parents plus ou moins débiles, leur société, leur culture, leur langage. La justice n’a jamais demandé à la science officielle de démontrer l’existence ou l’inexistence du libre arbitre. Or le doute profite à l’accusé. Il est facilement démontrable que le libre arbitre ne peut exister puisque l’univers ne peut faire de mécanismes allant à l’encontre de ses propres mécanismes et que notre cerveau est aussi parfaitement un automate que chaque organe de notre corps. Est-ce vous qui activez vos neurones ? Pourtant les gens qui n’ont pas demandé à exister sont enfermés dans des cellules-chiottes, qui coutent à court terme moins cher qu’une éducation sensée et des cellules socialement conformes à l’humanisme. Non, la justice n’est pas rigoureuse. La Justice est au service de la politique, de la religion, de l’argent, et de la coutume issue de notre vieille peau d’animal.

Normalité et moralité

La normalité est, ce que fait, ce que vit, la majorité des humains. La moralité est un concept inventé par la majorité des humains, ce concept fait pour gérer la conduite sociale. Quand la moralité contredit la normalité, la coutume, c’est la normalité qui prend le pas sur la moralité, à tel point que le sujet qui contredit la moralité est passé sous silence, même quand il s’agit de la plus importante des actions humaines, la procréation… La procréation est immorale, elle contredit les concepts de liberté, elle est une mise en danger de la vie d’autrui, elle est la servitude d’autrui, et elle est un crime sur autrui. Dans la procréation, on fabrique un autre pour servir. C’est un énorme problème en soi, mais on y ajoute la non-maitrise de la procréation. Autrui est considéré comme un serviteur qui n’aura aucun mot à dire sur le corps, l’intellect, les tuteurs (parents), le milieu, la société, la culture, et les lois. Et l’on fera tout pour le berner, puisqu’on a été berné soi-même, et qu’on fera tout pour que cette soumission à la culture générale soit passée sous silence. Ce qui s’appelle la « croyance ». Dans la croyance, il y a divers contenus sur la planète et selon les époques, et il y a surtout cette fonction mentale (croyance) qui sert à brider sa propre rationalité, et surtout celle des autres par la soumission, la force, l’extermination, quand ils font mine de refuser les contes à dormir debout maintenus au plus haut niveau gouvernemental. Est-il moral, est-il éthique d’imposer à quelqu’un d’exister, et d’imposer d’exister dans des conditions que vous ne maitrisez absolument pas ? Non, ce n’est pas moral ni éthique, c’est normal, c’est totalement absurde et donc totalement idiot pour un être supposé intelligent de fabriquer une existence sensible, intelligente, consciente, et mortelle, totalement stupide et immoral, criminel de fabriquer cet être sans aucune maitrise, totalement à l’aveugle tel un docteur Frankenstein, tel un Mengélé expérimentateur. C’est animal, c’est normal, c’est naturel, mais pour nous humains, entités intelligentes, sensibles, conscientes, c’est immoral.

Salaire

Dans un système naturel, le salaire des gens devrait correspondre à l’utilité vitale du travail qu’ils font. Produire du blé a plus d’utilité vitale que produire une télévision qu’on ne mange pas. Dans un système culturel où ce qui est utile à la vie est produit facilement, c’est l’intensité du désir d’un objet qui en fait son prix. Comme l’argent est lui-même un objet qui s’achète, cela produit rétroactivement une augmentation du prix des objets vitaux. D’où les différences de comportement et de justice entre les pays riches et le tiers monde affamé.

samedi 7 mai 2016

Éthique et dictature

Puis-je moralement ou éthiquement fabriquer une existence, donc contraindre quelqu’un à exister ? Non, je ne le peux pas. Puis-je arbitrairement ou dictatorialement fabriquer une existence, donc contraindre quelqu’un à exister ? Oui, c’est facile, une femme le peut (si elle trouve un spermatozoïde pour associer à un ovule dans son utérus) et un homme le peut également (si une femme lui prête utérus et ovule ou s’il peut la contraindre).

Complices de deux crimes

Ce n’est pas à moi de décider de ce qui est bon pour vous, pas plus que ce n’est à vous de décider de ce qui est bon pour moi. Je considère que la création de mon existence est un crime, et que créer ce que je suis, corps et intellect, est un crime. Vous avez inventé Dieu et Superman, or je ne suis ni l’un ni l’autre, comparé à eux je suis tout juste un asticot, donc je suis handicapé. Vous qui acceptez le principe non seulement de la procréation, mais de la procréation incontrôlée, vous êtes complices du crime de la fabrication de mon existence. Mais à qui dois-je me plaindre ? Quel tribunal m’entendra ?

Dommages collatéraux

Les gouvernements pensent en pourcentages de pertes et en dommages collatéraux quand ils comptabilisent les naissances (en France 7500 handicaps graves pour 800 000 naissances par an, cela donne environ du 1%). Les mères ne peuvent pas penser à leur propre enfant dans ces mêmes termes., cela ne peut se concevoir, et pourtant ! Du point de vue d’un gouvernant cela peut peut-être se concevoir, mais ce gouvernant est d’abord un être humain et son humanisme doit surpasser, englober son simple job temporaire de gouvernant, comment en tant qu’humain conçoit-il cette certitude absolue de la production d’un seul handicapé français qui n’a pas demandé à exister et encore moins dans cet état ? A-t-il seulement eu l’idée de le dédommager d’exister handicapé à vie pour le service de la Nation ?

Mère criminelle

Si vous produisez une souffrance volontaire sur autrui c’est un crime volontaire, si vous la produisez involontairement, c’est toujours un crime, mais involontaire. La différence en ce qui vous concerne est la façon dont vous paierez ce crime, mais pour la victime il n’y a aucune différence, sa souffrance sera la même, quelle que soit la manière dont il sera indemnisé. Ce n’est même pas ainsi que vous considérez le handicap qu’il soit commis avant ou après la naissance. Mais le terme de criminel, si ce sont les parents qui commettent cette action d’imposer la souffrance à autrui, doit leur être appliqué. Une mère qui met au monde un enfant handicapé est une criminelle.

lundi 2 mai 2016

Faites un enfant au Paradis

Pourquoi ne pas attendre d’être au Paradis avant de songer à faire un enfant, en fabriquer sur Terre, c’est lui proposer l’enfer, l’enfer du diable, si vous êtes croyant bien entendu! Si vous êtes croyant, que vous importe cet infime laps de temps sur Terre comparé à l’éternité. Attendez donc! Ce rejeton inexistant, ce fantôme d’idée, n’a aucun désir d’exister, c’est vous qui avez celui d’avoir un petit compagnon personnel, un bambin à martyriser ou cajoler pendant dix-huit années, le temps qu’il atteigne sa majorité. Ensuite pendant l’éternité, s’il a gagné l’enfer grâce à vous, qu’allez-vous vivre pendant votre éternité au paradis en pensant à son enfer? Si vous êtes une bonne mère, vous vivrez éternellement l’enfer au paradis! Bon courage! Vous a-t-on interdit d’enfanter au paradis?

Complicité

Quand on contraint quelqu’un à exister, le handicap plus ou moins lourd est toujours le risque que l’on prend sur le dos d’une personne qui n’a même pas demandé à exister. Or la mise en danger de la vie d’autrui est interdite par la loi !!! Quand on laisse faire, on est complice, quand on ne dit rien on est complice de ce crime, car c’est bien un crime. Tous les ans rien qu’en France naissent plus de 7500 handicapés graves. Qui a demandé à exister ? Vous ? Moi ? je sais bien que je n’ai pas demandé à exister. Comment peut-on contraindre quelqu’un à exister dans la poubelle Terre ? Dans cette chambre de bébé qui est malsaine, belliqueuse, insane, et où l’on doit acheter son propre corps pour survivre ? Est-ce tout ce que les parents ont à offrir ? Pas de vie, pas de risque. Nettoyez la poubelle Terre d’abord, après vous verrez si vous devez continuer cette stupidité… qui ne sert à rien : « La vie vaut-elle la peine d’être infligée ? » Comment les handicapés sont-ils dédommagés de cette vie honteuse que leurs parents et leurs associés (la société) leur ont contraints de vivre ?

Stabilité et instabilité

L’univers matériel existe par une relation subtile entre stabilité et instabilité. S’il n’y avait que de la stabilité ou de l’instabilité, la matière serait impossible, car il n’y aurait plus d’interaction qui est le principe d’existence de la matière. La Vie est en continuité de ce principe, l’humanité et la société humaine également. Je ne vois pas comment l’« intelligence » pourrait parvenir à transformer la violence engendrée par l’instabilité en une activité non violente.

Je pourrais éventuellement aimer la Vie si…

Je ne serais pas contre la Vie, si la Vie n’était pas contre moi, si la Vie était contre la misère, la souffrance, et la mort. La Vie est-elle contre ça ? La Vie m’aime-t-elle pour m’offrir tout ça ? Car le bien est normal puisque j’ai été obligé d’exister, mais le mal ne l’est pas. Or je ne vois que du mal dans la Vie, puisqu’elle m’oblige également à acheter mon corps au détriment des autres vies. Quand la Vie aura les mêmes idées que moi, je serais pour la Vie.

dimanche 1 mai 2016

Surpopulation

Il y a un nombre d’humains essentiel pour la pérennité de l’espèce (si l’on’ y voit une utilité) et au-delà, à quoi cela sert-il d’imposer à quelqu’un d’exister (cette personne aura, bien évidemment, comme nous tous, son mot à dire sur le fait qu’il aime ou n’aime pas l’existence qu’on lui impose) ? À quelqu’un qui n’admet pas que le monde est en état de surpopulation, il faut lui dire qu’il pense donc que la population peut encore croitre, et dans ce cas il faut lui demander à partir de quel nombre d’humains sur la planète la notion de surpopulation sera à envisager. Et ensuite, il faut lui demander : quand ce nombre "N" sera atteint, que fera-t-on, ou plutôt que feront-ils (dans ce futur très proche) pour stabiliser la population, que nous n’aurions pas pu faire nous-mêmes avec moins de monde ? S’il n’y a pas encore surpopulation, allons-nous donner ce problème supplémentaire à résoudre aux générations futures ? Mais au fait à quoi cela sert-il à une non-personne d’exister dans des conditions que les procréateurs ne maitrisent pas, ni le milieu, ni les conditions de vie ? À quoi ça sert, à du matériel hétéroclite (les aliments maternels), d’être assemblé pour devenir une personne sensible, consciente, souffrante, et mortelle ?

Laissez-moi rêver de Justice

Je vous interdis de fabriquer mon existence, quelle qu’elle soit, quel que soit le corps, quel que soit l’intellect, quel que soit le milieu. Je fais cette interdiction rétroactivement puisque, ce que vous avez fait et mal fait, vous ne pouvez le défaire. Et comme cet acte ne peut être défait, je veux être dédommagé de tous ces méfaits que vous avez commis à mon encontre.

Juge et partie

Ce n’est pas à l’auteur d’une action de décider de la valeur de son action. En ce qui concerne la fabrication d’une existence, ce n’est pas aux procréateurs de juger de la pertinence de cette génération ni de sa qualité, mais à sa progéniture.

Immoralité de la procréation

Si vous voulez remettre de la moralité dans le système social, il faut réanalyser ce qu’est l’homme, mais cette analyse va obligatoirement vous amener à vous poser la question de l’obligation d’exister qui n’est pas morale en soi. La procréation est un acte immoral, et tout ce qui s’ensuit, ne peut à la fois nier cette fabrication immorale et l’invention de la moralité par les humains qui cherchent une égalité, alors qu’elle est faussée dès la naissance par cet acte immoral. La procréation fabrique de la servitude. La procréation est dictatoriale en soi. Il n’est certainement pas nécessaire d’être sept-milliards d’humains et encore moins dix milliards. Nous devrions maintenir notre espèce au seuil de sa pérennité, quelques milliers, mais cela serait toujours aussi immoral.